Compte rendu de la réunion publique du 10 mars 2011

Présences :

Pour le CIQ : Alain Grébert Président, Corinne Arzur secrétaire , Francis Gonzalez trésorier, Michèle Caneri responsable de la commission environnement , Isabelle Rousseau responsable de la liaison avec les adhérents , Danielle Vic responsable communication.

Pour le public : 49 signatures sur la feuille de présence

Pour la presse : Mme Yriarte pour « la Provence »

Pour la municipalité : Monsieur Schacre

Pour la Dirmed : Le directeur s’est excusé pour des raisons d’obligation de réserve en période électorale

Pas de réponse de la Préfecture

Pas de réponse de la direction de la protection des personnes

Historique :

Mise en en place de murs de protection acoustique :

2001 Première tranche sur le CD 55 (du stade des Pugettes au pont SNCF)
2004 Mur du côté des Frégates
2005 Deuxième tranche sur accès autoroute au pont des bassins

Les ouvrages côté Constansounes ont une efficacité affaiblie par le renvoi de décibels par le mur des Frégates (vertical et plus haut) et la liaison désintégré entre le mur et la GBA au niveau de l'accès sur MARSEILLE.

Affaires suivies par le C.I.Q.

Enquête sur le bruit diligentée par la Municipalité

En Octobre cette enquête a abouti aux conclusions suivantes

Autoroute A7 de plus en plus bruyante
Efficacité limitée ou insuffisante des protections

La Mairie de Rognac a conscience de la gêne exprimée par les riverains, celle-ci a entamé une démarche avec le gestionnaire de l'infrastructure afin que soit étudiée la mise en place de solutions.

Le C.I.Q ne manquera pas d'intervenir à chaque occasion et demande aux riverains une mobilisation immédiate afin que des réponses et des planifications soient annoncées.

Les abattages excessifs faussent complètement les résultats de cette étude qui par conséquent devient caduque.

Avec le compte rendu de la réunion de ce soir, le C.I.Q attirera l'attention de Monsieur le Préfet sur cet état de fait.

Débroussaillement des bordures d'autoroute

E n 2009 sur l'échangeur d'entrée de l'autoroute, un débroussaillement abusif avait déjà été entrepris, le C.IQ était intervenu auprès de la DDTM, son responsable Monsieur LEROUX, était venu constater les travaux et avait admis l'erreur commise. Il s'était engagé à re-végétaliser l'espace déboisé, nous attendons toujours.
Début 2011 les mêmes pratiques de déboisement abusif sont effectuées de part et d'autre de l'autoroute.
Le chef de centre autoroutier a évoqué des techniques réglementaires et sécuritaires, celui-ci nous conseille de nous rapprocher de notre municipalité pour de plus amples renseignements.

Monsieur SCHACRE, adjoint au Maire, nous informe d'une convention passée entre la commune et le gestionnaire, il nous en fait lecture et nous indique qu'il nous la communiquera.

La méthode de débroussaillement prévue est identique aux règles ONF appliquées en colline et n'est pas destructrice, malheureusement celle ci n'a pas été respectée dans notre cas.

Ce constat de la municipalité et de tout les participants à la réunion nous amène à exiger réparation et à demander à la municipalité de dénoncer cette convention et, s’il le faut, de déposer plainte pour non respect de celle-ci.

Monsieur SCHACRE nous indique qu'une réunion exceptionnelle est prévue le 11 mars à 9h30 pour définir la marche à suivre

Les différentes interventions du public peuvent se résumer de, la façon suivante :

· Il faut insister sur la sécurité : plus rien ne retient les véhicules qui pourraient être accidentés. N’importe quel piéton peut soit descendre des voies autoroutières soit s’y rendre sans aucune difficulté.

· Le débroussaillement n’est pas effectué dans les normes

· Si la convention n’a pas été respectée, et ce à deux reprises, en 2009 et maintenant, il est temps de la dénoncer

· Réparation est exigée et la solution la plus pérenne, sécure et rapide est le mur antibruit.

· Dans l’attente, la moindre des choses est de faire en sorte que les lieux soient débroussaillés et nettoyés dans les règles

· Les chiffres avancés pour l’entretien des 200 km (700 000 euros pour 2009) ont indigné les personnes présentes étant donné les constats faits sur le terrain.

· Le public présent est prêt à faire une action « coup de poing » si le besoin s’en fait sentir et si la volonté politique de réparer n’est pas évidente dans de très brefs délais, ils ne se contenteront pas de vaines promesses, une budgétisation, des appels d’offres et un calendrier des réalisations sont attendus.

· Les habitations le long de l’autoroute A55 (voie de même catégorie) menant à Martigues sont protégées par des murs acoustiques, exemple à Château Neuf les Martigues, pourquoi pas le long de l’A7 à Rognac ?

Un point sera fait, en réunion publique, en septembre, sur les avancées et les résultats obtenus, puis des décisions seront prises sur les suites à donner.

De son côté le CIQ va poursuivre son action, va se rapprocher de la confédération pour connaître les appuis techniques, logistiques et juridiques dont il peut disposer, essayer d’entrer en contact avec les associations de riverains et autres CIQ concernés par la portion d’autoroute Salon-Marseille, mais aussi, Coudoux-Aix en Provence .

Pour toutes ses actions le CIQ a clairement demandé l’appui de la municipalité, nous attendons le résultat de la réunion du 11 mars pour connaître sa position.

Suite du compte rendu de la réunion du 10 mars 2011

1)Réunion du 12 mars 2011

Assemblée générale de la fédération des CIQ Ouest

Le sujet a été abordé lors de cette réunion, Madame Cordier, Présidente de la Confédération Générale des CIQ de Marseille et communes environnantes, très attentive, considère le problème avec attention.

Elle nous demande de lui faire parvenir le dossier et envisage que la confédération nous soutienne.

S’il le faut, la question sera posée en assemblée générale de la confédération qui se tiendra le 09 avril prochain.

Les CIQ ainsi que les associations de riverains qui pourraient être concernés seront prochainement contactés par le CIQ de Rognac.

2) Suivi de l’affaire.

Le Maire, empêché, n’a pas pu nous recevoir, nous attendons que lui ou un adjoint nous contacte.

Nous ne savons pas si la réunion exceptionnelle annoncée par Monsieur Schacre et programmée le 11 mars sur le sujet qui nous intéresse a bien eu lieu.

Si tel est le cas, nous ne savons pas quelle en a été la teneur ;

Nous n’avons pas pu obtenir copie de la convention qui lie la municipalité au responsable de l’entretien de l’autoroute, malgré l’engagement pris par Monsieur Schacre ; ce jour il nous remet copie d’une fiche de programmation de travaux OLD datant du 10 juin 2009 qui concerne le secteur N° 3 (chemin des fauconnières), cette fiche reprenant une partie de l’article 3.1 de l’arrêté préfectoral N°163 du 29 janvier 2007

réunion publique du 10 mars 2011

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